Le vent caresse les roseaux creux sous les étoffes qui diluent la lumière trop forte sous leurs ombres percées.
Les guérisseurs travaillent sous ces protections légères et le souffle tendre caressent leurs cheveux gris.
Les amulettes qui pendent à leurs cou pourraient les faire ployer pourtant leurs silhouette droites ne cillent pas contre le ciel nu.
Les runes et les tatouages qu'ils on encré sous leurs peaux fatiguées par les lunes et le soleil sont presque invisibles désormais.
Leurs mains sont douces. Trop pour tenir une arme. Certainement trop pour tanner le cuir. Mais certainement juste assez pour masser les muscles endoloris et renfermer les blessures sanguinolentes.
La fatigue et l'usure on définitivement voilé les yeux de certains. Pourtant leurs cœurs te perçoivent encore étranger.
Viens donc. Viens t'asseoir. Ils sauront t'apporter ce dont ton âme à besoin.
Mais regarde plus près. Ces dessins légers inscrits dans l'épiderme. Ne brillent-ils pas alors que leurs mains apaisent le plaies de leurs guerriers ?